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  • : Quelques pensées un peu satiriques, un doigt de buzz, une pincée d'humour si je suis en forme...
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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 17:14

J’aime facebook.
Ce site n’est pas seulement un bon moyen de communiquer avec le monde qui nous entoure, mais c’est aussi un exutoire et un outil d’analyse sociétal assez incroyable.
Je me suis déjà épanché sur le sujet ici, donc je n'insisterai pas... 

 

Mais au-delà de cette approche sociostylistique, on peut constater la forte propension de l’utilisateur facebookien à nous faire part de ses états d’âmes.
Facebook est un peu le psychologue du 21ème siècle. On s’assoit devant son PC et on raconte nos petits soucis à des interlocuteurs nombreux et variés; des amis, des connaissances qui ne manqueront pas de nous encourager, de nous faire part de leur expérience…

Le degré de patience des gens à notre égard est bien évidemment corrélé à notre quantité d’amis sincères et à notre degré de bonitude.
En gros si tu es moche et sans ami, tu peux geindre seul dans ton coin. C’est le jeu ma pauvre Lucette.

Cependant, à l’instar de la vie réelle, vos amis (ou prétendants) pourront aussi se lasser de vos sempiternelles jérémiades sur du long terme.
Pourquoi se lasse t-on des pleurnichards ?
-Parce qu’ils nous renvoient à la gueule notre incapacité à les faire aller mieux.
-Parce qu’ils nous sapent le moral.

-Parce qu'ils peuvent passer pour des nombrilistes égoistes...

-Parce qu’ils développent une relation bancale docteur-patient qui fausse complètement la séduction ou l’amitié.

-Parce qu’ils ne baisent pas (nombrilisme + déprime = libido en berne).

-Parce qu’ils incarnent l’antithèse de ce qu’on peut rechercher pour une histoire d’amour heureuse.

-Parce qu’on n'ose plus leur poser la question « comment vas-tu ?» sans craindre la tirade élégiaque….

Par contre, ils représentent par leur fragilité une proie facile pour le prédateur en goguette…pour un résultat qui ne fera que les enterrer un peu plus…

A se focaliser sur leurs petits soucis, ils peuvent avoir également tendance à oublier que leurs interlocuteurs ont les leurs, parfois plus graves.
N’est-il pas indécent de rabâcher des broutilles à des gens qui doivent faire face à des obstacles majeurs ?

A ce jeu là, la gent féminine tient la dragée haute à l’homme.
(Question de fierté sans doute)
Je suis fort marri de constater qu’entres elles, les femmes sont capable de se livrer à de véritables joutes pour déterminer celle qui sera la plus à plaindre… Du mec bancal, aux soucis financier, au célibat durable, à la manucure ou coiffure ratée en passant par les petits kilos en trop ou le dressing incomplet… les occasions de se faire plaindre ne manquent pas...
Qui n’a pas assisté à une scène ou une péronnelle bien constituée s’apitoie sur son aspect auprès d’une amie moins bien dotée par dame nature ? Pathétique, mais tellement commun !


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Pour éviter d’être abhorré par notre prochain, ou dans le but tout aussi noble de rechercher l’ataraxie, il convient donc d’apprendre à relativiser….plus facile à dire qu’à faire me direz vous !

D’autant que les raisons profondes que masquent ces plaintes sont variées et parfois sibyllines…
Crainte, angoisse, frustration, surmenage, perfectionnisme mènent à l’insatisfaction.
Puisque je suis un mec réellement adorable, je vais tenter de vous donner des astuces pour apprendre à gérer presque aussi bien que je le fais…
Tour d’horizon :

- On a tendance à penser que les avanies et autres contrariétés que nous subissons sont l’œuvre du destin…J’en ai déjà parlé ici, mais la première étape est de s’affranchir de cette solution toute faite. Le contrôle de votre vie passe par des moments d’acceptations. Pour avancer, il faut aussi admettre ses erreurs et ne pas se dédouaner. Vous êtes responsables. Pas forcément de tous ces pépins, mais plutôt de votre gestion de ce stress et de ces émotions. Ces sensations de mal être sont autant de message que votre corps vous adresse. Ne luttez pas contre ces sensations, ne les réprimez pas à tout prix. Tâchez plutôt de comprendre ce que signifient ces angoissent, ces obsessions…peur de la solitude, de l’échec, de vieillir seul ?
A partir de là, vous pourrez conditionner votre esprit à accepter certains faits pour qu’il n’envoie plus d’émotions d’alerte vous pourrissant l’existence…

-Observez un loser, un vrai. Vous allez trouver normal qu’il soit en situation d’échec parce qu’il ne fait pas d’effort…en vérité, un comportement de perdant entraîne la démotivation, la mollesse, le manque d’ambition, et donc l’échec. Cercle vicieux… essayez donc de positiver, ca vous évitera de finir en bloc de Jelly® que les gens évitent ou regardent avec pitié…
-En outre, songez que cet état larvaire vous empêchera sûrement de savourer pleinement un moment de plaisir ou de bonheur qui se présenterait...
- En cas d’échec, il convient de minimiser ! Pensez aux réussites passée, à ce que vous avez appris et dite vous juste que le succès finira par pointer le bout de son nez.
- Repensez à toutes les périodes de difficultés, parfois plus graves, que vous avez traversé.
-Refourguez vos disques de Damien Saez, Carla Bruni ou Miossec à des innocents ou malentendants.
- Aérez vous l’esprit, sortez ! (et je n’ai pas écrit « mettez-vous une mine ! ») Parlez avec vos amis, forcez vous à rire de vos déboires... Des mois plus tard, vous le ferez sans doute de bon cœur.
- Pratiquez la relaxation ou une activité où la méditation sera prépondérante. (rugby, sado-masochisme en groupe...)
- Si vous êtes un adepte du scénario catastrophe, vérifiez votre propre absurdité en allant au bout de vos pensées. Vous constaterez vous-même votre incohérence. Vous devez comprendre que votre anxiété a un impact important sur le déroulement de vos scénarii…
- La technique de la liste peut sembler un brin désuète mais peut fonctionner.
En toute objectivité, listez vos raisons d’être heureux et malheureux et comparez-les. A moins d’être un fieffé malhonnête, vous devriez bien vous en sortir.
-Posez-vous les questions et réfléchissez sur ces constats :
« L'attitude que j'adopte est-elle la meilleure dans cette situation? »
« Quel est le pire qui puisse m’arriver ?»
« Il y a des gens qui ont vécu pire que moi »
« Cette situation ne va pas me tuer »
« Ce qui m’arrive mérite-t-il vraiment que je stresse ?»
« Demain ou dans un mois, je vais oublier cet incident, alors pourquoi ne pas l’oublier maintenant »
« Rien ne mérite que je sacrifie ma santé et mon bien être »
« J’ai déjà pu surpasser pire que cela »

  Source : 

http://www.dureveauconcret.com/2009/05/10/guide-ultime-pour-gerer-et-faire-face-a-votre-stress/

 

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Une citation d’Alfred D. Souza que je trouve intéressante :
" Pendant très longtemps, il me semblait que ma vie allait commencer; la vraie vie. Mais il y avait toujours des obstacles le long du chemin, une épreuve à traverser, un travail à terminer, du temps à donner, une dette à payer. Puis la vie commencerait... J’ai enfin compris que ces obstacles étaient la vie. "

J’en avais plus ou moins parlé dans mon article Tempus fugit, mais je suis intimement persuadé que le bonheur n’est pas une destination, mais bel et bien une manière de voyager. Maxime ressassée et resucée, mais comment la mettre en œuvre ?
Avant tout, il ne faut plus attendre, ne plus se focaliser sur les petits obstacles qui nous empêchent d’être pleinement heureux, mais plutôt sur tout ce qui nous permettent de l’être dès à présent.
Des amis, une famille, la santé, un corps valide, la liberté, du talent, des objectifs, des espoirs, des perspectives, assez d’argent pour vivre bien…
Bouffés par nos envies, par nos désirs, par nos manques, on oublie ce que l’on a. Il faut tempérer la phrase:

« je serais heureux quand j’aurai… »
Bien sûr, elle est motrice de projet, d’avancée.
Bien sûr, elle permet d’être ambitieux. Mais elle nous fait oublier qu’il n’y a pas meilleur moment pour être heureux que le présent.
Pendant que nous nous demandons quand viendra le bonheur parfait, d’autres se demandent comment ils parviendront à vivre jusque là !
Goutez donc le bonheur simple d’être entouré d’amis, devant un bon plat, votre série préférée ou une œuvre d’art, dans un bain brulant, sur une piste de danse. Aimez le sourire d’un inconnu, le compliment d’un proche, le confort dont vous pouvez jouir. Créez-vous ces occasions d’être heureux en rencontrant des gens, en bougeant, en transformant un simple plateau repas en un petit rituel épicurien.

Sachons aussi faire preuve de mansuétude envers les victimes de cette incapacité à relativiser, au moins pour un temps …
Il n’est pas bon de semoncer quelqu’un qui souffre, même si la raison de son mal-être peut sembler être d’une vétille… Et s’en ébaudir est encore moins judicieux !
Cependant, une personne qui persiste dans cette attitude destructrice doit également faire l’effort d’écouter ses amis. Car ceux-ci, même persévérants, finiront sans doute par se lasser.

 

Bon, soyons honnète, râler est très français...

Mais soyez chous, laissez-moi rêver qu’on peut tous vivre au pays des Bisounours® !
Faîtes un effort et rejoignez ma secte ! (Offre soumise à conditions, sous réserve d'éligibilité)

 

Soyez heureux !

 

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commentaires

J
<br /> Mon fils,<br /> <br /> <br /> je constate que les vacances t'ont fait le plus grand bien et ce que tu écris est fort juste et si les "Francis Cabrel" arrêtaient de pleurnicher sur leurs pauvres sorts, ça laisserait de la<br /> place à l'optimisme et au bien être de ce que l'on vit tous les jours sans avoir l'impression d'en avoir conscience. Bisous<br />
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