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Humilité… un mot que je connais si bien !
La modestie était bien LA valeur prépondérante au sein de ma famille.
Quand on se retrouvait le soir autour de la table, nous assistions à un véritable festival :
« Marre que les mecs me courent après »
« C’est pas facile tous les jours d’être un canon »
« J’ai encore eu 18 en français…on va bientôt me demander de remplacer la prof »
« Mes résultats sportifs dépassent les critères de notation de l’éducation nationale »
Difficile de devenir un adulte sain dans une ambiance aussi délétère…
Au final j’assume parfaitement mon appartenance à la famille « boulard » (comprenez « grosse tête »)
S’il y a donc bien quelque chose que j’abhorre plus que tout, c’est bien la fausse modestie…
Quelle situation embarrassante qu'une connaissance qui vous lance :
« je ne suis pas joli(e ) », « je n’ai pas d’intérêt »
A ces phrases sortant de la bouche d’une personne qui n’a pas à rougir de ses atouts vous répondrez désormais :
« Oui, tu es con(ne) et moche, heureusement, l’alcool existe, on te trouvera quelqu’un ou quelque chose »
ou : « prends toi un animal de compagnie, lui t'aimera…ou pas »
Voire : « je dois filer, j’ai poney »
Promettez-le moi, j’en serai ravi. Vous perdrez un(e) ami(e) inutile et vous gagnerez mon respect.
Bien entendu, cet exemple ne s'applique pas en toutes circonstances....il est classique qu'une femme ne se trrouve pas bien...et elle est sincère...mais j'avoue qu'il est lassant en tant qu'homme d'avoir toujours à les rassurer sur leur beauté (d'autant qu'elle ne nous croient pas...)
On trouve aussi la fausse modestie du mérite : « ah tu trouves ma peinture jolie ? je l’ai fait à la va-vite/ce n’est qu’un brouillon » (en gros, « j’aurais pu faire mieux en m’appliquant » alors que c’est complètement faux)
En réalité la fausse modestie dissimule un besoin de valorisation malsain, parfois même un orgueil démesuré.
En vérité en vérité je vous le dis : mieux vaut une personne qui a conscience de ses qualités sans tomber dans l’orgueil et le narcissisme.
Vous voulez de la confiance en vous ?
-N’attendez pas que les autres vous en donne.
Pratiquez la méthode Coué (pas la méthode Cauet) : Motivez vous, encouragez vous (seul devant une glace, comme dans « la haine » ).
L’imagination, première qualité de l’homme conditionne notre attitude et notre perception.
Si vous êtes convaincu que vous valez quelque chose, vous serez quelque chose.
-Prenez conscience de vos atouts. Il n’y a pas de mal à se dire : je suis fier de ma culture générale, de mon regard, de ma sociabilité, de mon niveau d’étude de ma réussite dans tel ou tel domaine.
-Fixez vous des objectifs réalisable. Chaque succès vous mettra en confiance.
Pratiquer une activité valorisante peut-être un bon début. Le sport, par exemple.
-Sachez vous remettre en question lors d’un échec. Les aléas, le monde qui vous entoure ne sont pas les seuls facteurs… vous avez parfois une part importante de responsabilité dans votre manque de réussite.
Par pitié, ne me parlez pas de destin. Je vais être obligé de vous fesser avec une pelle…
-Posez vous les bonnes questions.
Prenez en compte les avis négatifs récurrents, tout comme les compliments, sans vous en ennorgueillir trop. "Tout bon flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute" disait La fontaine...
Plus généralement, de nos jour, la flatterie est souvent interessée. Mieux vaut prendre en considération les critiques d'amis sincères.
-Ouvrez vous aux gens, multipliez les situations de communication. La diversité de vos expériences vous confèrera de l’assurance.
Il n’y a qu’en ayant confiance en sa valeur qu’on peut être soi-même avec les autres.
Il n’y a qu’en étant soi-même qu’on peut avoir des rapports amicaux et sentimentaux sains.
Soyez heureux
See ya
